La colonne vertébrale de nos compagnons à quatre pattes est un élément très important de l'organisme, mais aussi un élément excessivement fragile. En effet, de par leur posture horizontale, celle-ci est soumise à des tensions bien plus importantes que chez nous, humains,animaux à posture verticale par excellence. Celles et ceux qui ont déjà passé une journée à quatre pattes en carrelant par exemple comprendront vite de quoi je parle au sujet de ces tensions dorsales. Par conséquent, cette colonne vertébrale est plus sensible à l'usure que la nôtre.

Pour bien comprendre les soucis qui peuvent se produire, il est intéressant de faire un petit rappel d'anatomie. La colonne vertébrale est un ensemble d'os, les vertèbres, reliés entre eux par des ligaments (sorte de liens maintenant chaque vertèbre en position correcte par rapport à ses voisines), et amorties l'une sur l'autre par des disques inter-vertébraux. Ces disques permettent donc un mouvement souple et amorti d'une vertèbre sur l'autre, amenant ainsi la flexion ou l'extension du rachis. Ces disques sont constitués de deux parties : une partie périphérique fibreuse appelée anneau, et une partie centrale, pulpeuse, appelée le noyau. Chaque vertèbre est constituée d'un arc vertébral (partie supérieure) enjambant le corps vertébral (partie inférieure). L'ouverture comprise entre l'arc et le corps est appelée foramen vertébral. La succession des foramen vertébraux mis face à face forme un conduit appelé le canal vertébral ou canal médullaire. C'est dans ce canal que se loge la moelle épinière, ainsi protégée par un conduit osseux. La moelle épinière est une sorte de gros câble électrique amenant les informations depuis le cerveau vers les organes et les muscles. C'est ce qui fait que l'individu transmet la volonté émise par le cerveau à ses membres de se déplacer par exemple.

Pour diverses raisons, la moelle peut se trouver comprimée dans le canal médullaire. Les raisons de ces compressions sont variées. Il peut s'agir d'un abcès, un kyste osseux, un hématome, ou une hernie discale.

En fonction de la cause de la compression, l'atteinte peut être très subite ou plus progressive. En fonction de la localisation de l'atteinte, les fonctions de l'organisme altérées seront différentes.Et en fonction de la cause, de la localisation, et de l'importance de la lésion, la rapidité de la prise en charge peut être d'une importance capitale. Les symptômes en cas de compression médullaire seront donc une paralysie partielle ou totale de l'animal, une absence de réflexe ou au contraire une augmentation de ceux-ci, éventuellement des problèmes d'incontinence.

Pour parler précisément de la hernie discale, il s'agit d'un déchirement de l'anneau fibreux (qui a tendance à se calcifier avec l'âge, ce qui le fragilise), le noyau puleux venant alors faire protrusion dans le canal médullaire et comprimant ainsi la moelle épinière. Certaines races sont particulièrement prédisposées à cette pathologie. Il s'agit des chiens petits mais lourds comme les bouledogues par exemple, et également des chiens longs comme les teckels.

Dans le cas où vous constatez ce type de problème sur votre animal, il est important de consulter rapidement votre vétérinaire afin d'établir un diagnostic précoce. En fonction de celui-ci et des éventuels examens complémentaires nécessaires, il sera proposé une prise en charge médicale ou chirurgicale.

L'examen d'un patient en compression médullaire repose sur le tonus musculaire, l'examen de la sensibilité à la douleur profonde, la vérification de réflexes, et la vérification de la propension de l'animal à récupérer son équilibre. En fonction des résultats de l'animal à ces différentes vérifications, on pourra déterminer globalement l'endroit de l'atteinte et l'importance de celui-ci.

Les examens complémentaires les plus fréquents consistent en myélographie et scanner.

Pour la myélographie, l'animal est endormi. Ensuite, un produit de contraste est envoyé dans le canal médullaire. Puis, on procède à une radiographie de la colonne vertébrale. Les endroits auxquels le produit de contraste ne se voit pas bien indiquent une compression médullaire.

Pour le scanner, l'animal est placé dans un scan qui donnera à un ordinateur des images en coupe de l'animal. L'ordinateur reproduit ensuite l'image sur l'écran et celle-ci est analysée par un spécialiste en imagerie médicale.

Tous ces éléments nous permettront donc de décider d'une intervention chirurgicale ou d'un traitement médical.

Dans le cas d'un traitement médical, on aura tendance à privilégier certains anti-inflammatoires qui permettront d'évacuer les liquides inflammatoires présents à proximité de la rupture de l'anneau fibreux, qui en général ont tendance à accentuer la compression.

Dans le cas d'un traitement chirurgical, le chirurgien devra sectionner l'arc vertébral afin d'accéder au canal médullaire afin de lever la compression mécaniquement. Dans ce cas, des soins post-opératoires importants sont à prévoir.

Je me permets d'insister sur le fait que la réussite du traitement réside souvent sur la rapidité de la prise en charge du patient.

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L'insuffisance cardiaque congestive

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En cette saison, le climat se refroidit et s'humidifie fortement. Il se pourrait que votre animal se mette à tousser. Si bien sûr, il peut s'agir d'un simple rhume ou d'un refroidissement, chez le vieux chien, ceci peut être également lié à une insuffisance cardiaque. En effet, l'insuffisance cardiaque peut conduire à de l’œdème pulmonaire et à une déviation de la trachée, et tout ceci amène le symptôme de la toux. Le diagnostic repose sur l'auscultation et l'imagerie médicale (radiographie et échocardiographie). Des traitements adaptés existent. Contactez-nous à ce sujet afin de faire un bilan si de tels symptômes surviennent chez votre chien.

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L'hygiène buccale

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L'hygiène buccale de votre chien ou chat est essentielle pour sa santé. Bien sûr, la mauvaise haleine est désagréable pour vous. Mais une hygiène buccale défectueuse peut amener à des infections généralisées, des déchaussements de dents, voir même parfois des fractures de mâchoires. N'hésitez pas à demander conseil en notre cabinet. Un brossage journalier, un détartrage par occurrence, et des soins buccaux ponctuels tels que les lamelles à mâcher et les produits anti-plaques sont d'une aide précieuse.

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Les traitements anti-parasitaires

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S'il est bien un désagrément que nos amis à quatre pattes peuvent nous apporter, c'est bien les puces! Cela nous pose un problème évident à nous, mais également à eux. Imaginez donc les démangeaisons que cela peut leur créer! De plus, certains d'entre eux peuvent développer de l'allergie à la salive de puce. Auquel cas, en plus d'un traitement anti-puce fort, il est nécessaire de traiter l'allergie, puis la gérer. Enfin, les puces sont elles-même vecteurs de parasites du tube digestif. En effet, elles peuvent contenir des parasites (vers) dans leur propre tube digestif. Le chien ou le chat, en se léchant, avale la puce, la digère, libérant ainsi le ver qui va se développer dans son tube digestif. Il sera alors excréteur d'oeufs de vers qui peuvent contaminer l'environnement, et ainsi atteindre les humains, adultes et enfants!! Afin d'éviter tous ces désagréments, il faut procéder à une protection anti-puce optimale, et ce tout au long de l'année. Contrairement aux idées reçues, les animaux vivant de plus en plus à nos côtés à l'intérieur, les gelées de l'hiver n'enrayent plus le cycle de la puce. Pour bien les protéger, plusieurs moyens s'offrent à nous. On trouve de tout sur le marché. En animalerie, en supermarché, en pharmacie, et en cabinet vétérinaire. Les molécules les plus efficaces sont bien entendu celles qui sont soumises à prescription médicale. Il existe des anti-puces en comprimés, en pipettes, et il existe désormais également une sorte de vaccin anti-puce, à savoir une injection ayant une action pour six mois, dont le principe actif a pour effet de stériliser les puces. Ceci est intéressant car évite l'oubli de traitement et je peux vous faire parvenir un rappel au terme des six mois, comme cela se fait déjà pour ce qui est des vaccins. Pensez-y et puis... N'y pensez plus!